Des habitants de Grabo n’ayant pu se faire enrôler à la Couverture maladie universelle (CMU) au moment où une équipe chargée de l’opération séjournait dans leur cité, plaident pour la reprise de l’enrôlement.
Plusieurs personnes interrogées par l’AIP éprouvent le désir de se faire enrôler, suite aux campagnes de sensibilisation sur la nécessité de la CMU pour chaque individu résident en Côte d’Ivoire et les témoignages de leurs proches qu’elles disent avoir entendues sur les bienfaits de cette couverture sanitaire.
Kouadio Thomas, professeur de français dans un collège privé, exprime son regret de n’avoir pas pu participer à la seule phase d’enrôlement qui s’est tenue à Grabo il y a trois ans de cela. Il évoque comme raisons la négligence et les longues files d’attente.
D’autres personnes disent avoir manqué au rendez-vous parce qu’elles pensaient que l’opération allait se poursuivre avec une équipe d’enrôlement permanente à Grabo. Il y a aussi ceux qui disent avoir été réticents à cause du retard dans la confection et la redistribution des cartes CMU.
L’agent de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) résidant à Grabo, Touri Elisée, a fait savoir que sa compétence se limite au suivi des prestations au profit des adhérents. Toutefois, il dit avoir adressé à sa hiérarchie la requête des populations relative à leur désir de se faire enrôler.
Il ne cesse de rassurer les demandeurs, qu’une équipe viendra pour satisfaire à leur demande dans les prochains jours.
La CMU est un système national obligatoire de couverture contre le risque maladie au profit des populations résidant en Côte d’Ivoire, à travers deux régimes à savoir, un régime contributif, dit régime général de base, à raison de 1.000F par personne et par mois, et un régime non contributif, régime d’Assistance médicale (RAM), qui vise les personnes démunies.
La CMU a pour objectif de garantir à l’ensemble des populations résidant en Côte d’Ivoire, l’accès à des soins de santé de qualité à moindre coût. Pour en bénéficier, les populations sont invitées à se faire enrôler dans les centres d’enrôlement installés sur l’ensemble du territoire national, à retirer leur carte, à s’acquitter de leurs cotisations de 1 000F par mois via les différents moyens de paiement, les travailleurs étant prélevés à la source.
Source: Agence Ivoirienne de Presse