L’ancien président américain, Donald Trump, a demandé lundi 22 aout 2022 au tribunal, la nomination d’un expert indépendant pour examiner les documents saisis par le FBI lors d’une perquisition à sa résidence en Floride, afin de déterminer si certains documents saisis peuvent rester confidentiels. “Nous mettons tout en œuvre pour récupérer les documents. Ils ont pris des documents protégés” par la confidentialité entre client et avocat, a-t-il ajouté. La liste des objets saisis par le FBI, rendue publique, mentionne de nombreux dossiers classés “top secret”. Les enquêteurs soupçonnent le Républicain d’avoir violé une loi américaine sur l’espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels. Donald Trump a assuré que ces documents avaient été déclassifiés. “Le gouvernement traite le président Donald Trump de manière injuste depuis longtemps”, écrivent ses avocats dans le document judiciaire, en affirmant qu’il est “le favori de la primaire républicaine pour la présidentielle de 2024” ainsi qu’à la présidentielle elle-même “s’il décide de se porter candidat”. La justice “ne peut être utilisée pour des objectifs politiques”, lancent-ils. Donald Trump est aussi visé par des enquêtes sur ses efforts pour renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 et sur son rôle dans l’assaut de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier 2021. Il n’est pour l’instant poursuivi dans aucune affaire. SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, s’oppose à la demande d’interdiction totale des visas pour les Russes dans les pays de l’Union européenne (UE).

“Interdire l’entrée à tous les Russes n’est pas une bonne idée”, a-t-il déclaré lors d’un point presse en Espagne, lundi 22 août 2022.

Une interdiction de visas pour tous les Russes afin de sanctionner Moscou pour la guerre en Ukraine va être discutée fin août par l’UE, a fait savoir vendredi 12 août, le chef de la diplomatie tchèque, Jan Lipavsky, dont le pays préside le Conseil de l’UE.

Au sein de l’UE, la République Tchèque a été le premier pays à arrêter de délivrer des visas Schenghen aux citoyens russes. Depuis, presque tous les pays européens frontaliers de la Russie, à savoir la Lituanie, l’Estonie, la Lettonie et la Pologne, lui ont emboîté le pas. Seule la Finlande fait figure d’exception, mais réclame maintenant une décision à l’échelle européenne sur la question. Cette mesure, réclamée par les autorités ukrainiennes, divise l’UE.

“L’interdiction totale des visas russes par tous les États membres de l’UE pourrait être une autre sanction très efficace contre la Russie”, a plaidé Jan Lipavsky.

Avant ce plaidoyer du ministre des Affaires étrangères tchèque, le Chancelier allemand, Olaf Scholtz, a rappelé que les sanctions “devraient viser Poutine et ses partisans impliqués dans la guerre, et non des citoyens innocents”.

La République tchèque a cessé de délivrer des visas aux Russes dès le 25 février, au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’UE a adopté six trains de sanctions contre Moscou, dont l’arrêt de ses achats de charbon et de pétrole. Elle a également inscrit plus d’un millier de Russes, dont le président Vladimir Poutine et de nombreux oligarques, sur sa liste noire des personnes interdites d’entrée et restreint les délivrances de visa de court séjour pour les responsables liés au régime depuis fin février. Parallèlement, la diplomatie russe a annoncé saisir l’ONU.

SOURCE: AGENCE IVOIRIENNE DE PRESSE