Côte d’Ivoire-AIP/Les enfants appellent à plus de respect de leurs droits en Côte d’Ivoire

Les enfants ont appelé à plus de respect de leurs droits en Côte d’Ivoire, lors de la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant africain organisée par le village SOS d’Aboisso samedi 20 novembre 2021 à Ayamé.

« Chaque année, dans notre pays, la Côte d’Ivoire, nous entendons et observons de loin et de près des événements si tristes et très désagréables à l’endroit des enfants, à savoir les violences, les viols, les enlèvements, les enfants déscolarisés, les enfants gravement malades sans soutien, des enfants exposés aux travaux dangereux, etc. », a relevé la porte-parole des enfants, Mlle Bragué Zomadré Grâce du village SOS d’Aboisso.

Elle a invité toute la communauté à s’engager non seulement à les écouter, mais également à travailler aux côtés des enfants pour mettre en œuvre les changements auxquels ils aspirent.

Elle a relevé les efforts du gouvernement ivoirien dans le domaine des droits avec la ratification de plusieurs conventions les concernant et la mise en place de structures de protection des enfants et des SOS villages qui offrent aux enfants une prise en charge de qualité.

Le manager du village SOS d’Aboisso, Kouamé Nafiassou Dieudonné, a appelé les autorités administratives et politiques à poursuivre les actions devant favoriser une meilleure protection des enfants.

Un comité de développement communautaire a été mis sur pied à Ayamé, afin de soutenir le village SOS dans son élan de prévenir l’abandon des enfants en travaillant en amont dans les familles vulnérables.

Autorités administratives et coutumières de la ville d’Ayamé ont pris une part active à cette célébration note-on.

La journée internationale des droits de l’enfant africain est célébrée le 20 novembre de chaque. Elle est l’émanation d’une convention de 1989, la plus ratifiée en matière de droits de l’homme et qui définit une liste de droits de l’enfant dont les droits à la vie, à la santé et à l’éducation ainsi que le droit de jouer et ceux à une vie de famille, à être protégé de la violence et de la discrimination.

Source: Agence Ivoirienne de Presse