Les cas de violences sexuelles liées aux conflits augmentent dans le monde entier et 49 groupes ont été identifiées « comme étant soupçonnées avec certitude d’avoir commis ou d’être responsables de viols ou d’autres formes de violences sexuelles » dans des situations de conflits armés en 2021, fait savoir un communiqué de l’Alliance mondiale pour la santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents (PMNCH) transmis samedi 03 septembre 2022 à l’AIP.
Selon le communiqué, les femmes et les filles représentaient 97% des cas de violence sexuelle liés aux conflits signalés en 2021. Pour le PMNCH, il existe un besoin « urgent » d’actions et d’interventions ciblées pour prévenir et gérer les Violence sexuelle et basée sur le genre (VSBG), qui, dans les contextes humanitaires, visent essentiellement les femmes, les enfants et les adolescents.
« Les violences sexuelles et sexistes se développent chaque fois que survient un conflit armé, car la peur, le chaos et la confusion constituent une couverture parfaite pour les auteurs de ces actes. L’effondrement des normes sociales, des contraintes juridiques et des protections communes donnent aux hommes armés la possibilité de s’en prendre aux femmes, aux enfants et aux adolescents vulnérables. Il s’agit souvent d’une stratégie préméditée visant à terroriser la population », soutiennent des défenseurs de la santé et des droits des femmes dans la note.
Ces derniers appellent les pays à élaborer des politiques et à consacrer des ressources à la protection de la santé physique et mentale des réfugiés et des autres personnes exposées à la violence personnelle et au déplacement causé par un conflit.
Selon le PMNCH, moins de 1 % du budget humanitaire mondial est consacré à la protection contre les VSBG.
Source: Agence Ivoirienne de Presse