Trente-cinq femmes leaders communautaires de la ville de Bouaké ont pris part du samedi 17 au lundi 19 septembre 2022 à un atelier de renforcement des capacités organisé à leur intention par l’ONG Téré sur la gestion des rumeurs et des conflits en période électorale.
« Nous savons tous que les rumeurs empoisonnent souvent le climat en période électorale. Et ces rumeurs lorsqu’elles ne sont pas bien gérées occasionnent des troubles ou des conflits qui mettent à mal la paix sociale. Nous ne voulons plus de ça chez nous à Bouaké. C’est pourquoi nous organisons cet atelier en prélude aux élections locales de 2023 avec l’aide financier de l’ambassade du Canada pour préparer les femmes leaders de communautés à mieux gérer les rumeurs et les éventuels conflits qui pourraient naître de ces élections avant pendant t après ces futures élections », a indiqué la présidente de l’ONG Téré, Alizata Tapsoba (dite Tata Tapsoba) pour justifier la tenue de cet atelier.
Le 5ème adjoint au maire de la commune de Bouaké, Diaby Aboubacar (dit Peter), qui est intervenu au cours de la cérémonie d’ouverture de cette session de formation au nom du maire Nicolas Djibo, a salué cette « belle initiative » de l’ONG Téré qui participe de la recherche de la paix et du renforcement de la cohésion sociale dans la capitale de la région de Gbêkê.
« Entant que responsable local de la concertation interpartis pour des élections démocratiques (CIED), voir que nos femmes se sont mises en ensemble pour suivre une formation en vue de renforcer leurs capacités en vue d’œuvrer pour des élections apaisées je ne peux que saluer cela et les soutenir », a fait savoir l’autorité municipale de Bouaké.
Selon l’animatrice de cet atelier de formation, Kouadio Mariette, il a été recommandé aux participantes, au terme des trois jours de travaux, de faire la restitution des connaissances acquises aux membres de leurs communautés respectives de sorte à être au même niveau de connaissances afin d’œuvrer ensemble à l’atteinte de l’objectif à elles assigné, celui d’empêcher les rumeurs de se propager dans la population et compromettre la paix sociale.
Créée en novembre 2006, l’ONG Téré œuvre pour le renforcement de la cohésion sociale, la lutte contre la pauvreté et la promotion des droits de la femme, précise-t-on.
Source: Agence Ivoirienne de Presse