Les gardes pénitentiaires des prisons civiles de Divo et Lakota, observent depuis mercredi 17 août 2021, un arrêt de travail de trois jours, dans un climat globalement calme jusqu’à ce jour, a constaté l’AIP.
Le collectif des syndicats du personnel pénitentiaire de Côte d’Ivoire a sonné la mobilisation des tous les agents, de sorte que même ceux qui étaient en congé ont été appelés pour aider à sécuriser davantage ce mouvement de grève.
A Divo, les agents sont présents dehors, pour la plupart, assis sous des arbres, veillant sur les alentours de la prison, tandis qu’un petit nombre assure le travail minimum à l’intérieur. Il s’agit de veiller à ce que les parents des prisonniers leur apportent de la nourriture, que les soins sont assurés aux détenus, et que la garde soit également observée.
L’on note également une présence d’agents de la police et de la gendarmerie, visible à certains endroits et discrète en d’autres lieux autour de la prison. A Lakota, le schéma est le même, dans une ambiance également calme.
« Ce que nous ne faisons pas pendant la grève, c’est qu’il n’y a pas de visite des parents des détenus en prison, nous ne recevons pas les déferrements de nouveaux prisonniers, et on ne fait pas d’extraction des prisonniers pour les envoyer dans les tribunaux pour leur jugement », a expliqué un agent gréviste.
Les agents pénitentiaires des 33 prisons civiles de l’intérieur du pays et de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) sont en grève pour demander une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, à travers huit points de revendications, dont la prime de COVID-19, une augmentation du montant des baux administratifs des maisons habitées, une prime de participation à la judicature, une meilleure gestion de leur école de formation, une promotion de leur corporation.
Source: Agence Ivoirienne de presse