Le sous-préfet de Sapli Sepengo, Karamoko Koné, a procédé, jeudi 8 juin 2023, au lancement officiel de la septième édition de la semaine culturelle, économique et touristique du Kroubi, autour du thème, « Alphabétisation, outil d’inclusion financière et d’autonomisation de la femme ».
» Ce festival du Kroubi offre une plateforme d’échanges et de mise en réseau des acteurs économiques locaux sous régionaux et internationaux mais également, demeure une vitrine pour démontrer le dynamisme de notre économie au niveau régional », a affirmé M. Koné, en en présence des autorités administratives et des opérateurs économiques du district autonome du Zanzan.
M. Koné a vanté l’importance de l’alphabétisation pour l’autonomisation de la femme dans un zone où le taux est de 71,14 %, selon lui.
En tant qu’invité spécial, l’ambassadeur de l’Angola en Côte d’Ivoire, Domingos Feliciano Pacheco, a traduit sa joie de consolider les liens entre son pays et la Côte d’Ivoire.
» Cet évènement est une occasion unique de partager les réussites du Bounkani et du Gontougo, de renforcer les partenariats et d’explorer les nouvelles perspectives pour le district du Zanzan », a déclaré le commissaire général du Kroubi, Ouattara Issoufou, par ailleurs délégué régional de la Chambre de commerce et d’industrie.
M. Ouattara a encouragé les participants à saisir cette opportunité pour échanger des idées, créer des synergies et contribuer à l’émergence d’une région prospère.
Cette semaine, qui s’achèvera, ce samedi, accueillera une vingtaine de stands dans les secteurs agricole, commercial et touristique ainsi que des panels animés par des experts issus de divers horizons. Elle est marquée par la présence de plusieurs Etats dont le Burkina Faso, le Mali et l’Angola.
Le premier maire adjoint de Bondoukou, Bourahima Ouattara, la représentante de l’ambassadeur de Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Salimata Barro et la présidente de la Chambre de commerce ivoiro- portugaise, Borgès Philomena et le Colonel Major Ambroise Dzhondaut ont pris à cette cérémonie.
A l’origine, le Kroubi était une danse traditionnelle avec des jeunes filles perchées à une hauteur de près de trois mètres sur des poutres tenant pour la plupart des queues de cheval qu’elles balancent au rythme d’un son musical.
Cette danse visait, dans le temps, à mettre en éveil les hommes pendant qu’ils lisaient le Coran, lors de la nuit du destin, à quelques jours de la fin du Ramadan.
Source: Agence Ivoirienne de Presse