Des professionnels des médias, des acteurs de la société civile et des membres de la communauté des pêches ont été formés sur la promotion des capacités locales pour faire face aux impacts déstabilisants des navires de pêche étrangers dans le Golfe de Guinée et en Mauritanie, jeudi 14 septembre 2023 à Abidjan.
Les participants ont invité les Etats de la côte maritime ouest-africaine à coopérer afin de contrer les impacts déstabilisants des navires de pêche étrangers dans le Golfe de Guinée et en Mauritanie.
Il est également ressorti la nécessité d’accroître la surveillance des eaux marines, où des flottes de pêche industrielle font la vente en mer via le transbordement, évitant ainsi de déclarer les quantités de poissons pêchés. Les Etats ont été encouragés à créer des champions nationaux dans le secteur de la pêche industrielle.
Pour les participants, l’enjeu de la sécurisation de l’espace hauturier du Golfe de Guinée requiert une mutualisation des moyens logistiques et opérationnels au niveau des actions de l’Etat en mer d’une part et d’autre part, au niveau sous régional, dans le cadre de la coopération.
La sécurité pour la navigation hauturière devrait être soutenue par le renforcement des mesures coercitives, des politiques de suivi satellitaire des navires, ainsi que des patrouilles de surveillance, l’instauration des systèmes de certification et l’amélioration du cadre juridique.
Au nom du ministre des Ressources animales et halieutiques, la conseillère technique en charge des services vétérinaire, Mme Fadiga Haïda Diarrassouba, a expliqué que le Golfe de Guinée dont les zones de limites exclusives des Etats côtiers de la région et les eaux marines, au-delà des juridictions nationales, regorgent d’importantes ressources halieutiques.
Elle a regretté l fait que les flottes industrielles de pêche opérant en haute mer, jugées importantes, suscitent des préoccupations majeures, car il est donné de constater l’effondrement des stocks exploités et une baisse drastique dans la biomasse des poissons ces dernières années.
Membre de l’équipe du Projet DWFV, Dr Kamal-Deen Ali a fait savoir que la zone économique maritime exclusive est située à environ 18 km du littoral.
Les pays d’activité de ce projet, financé par le Département d’Etat de l’ambassade des Etats-Unis, et soutenu par l’Université de Cape Coast (Ghana), sont le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal et la Sierra Leone.
Source: Agence Ivoirienne de Presse