ONU Femmes a organisé, lundi 02 août 2021, à l’université de Daloa, une campagne de sensibilisation de la communauté universitaire sur l’égalité des sexes pour une meilleure intégration de la femme dans les gouvernance en Côte d’Ivoire.
Selon la chargée de programme Gouvernance, participation politique à Onu femmes, Anna Bailly Traoré, représentant la première responsable de l’organisation internationale, la campagne s’inscrit dans une optique de mobilisation mondiale pour insister sur la nécessité de concrétiser
le modèle d’égalité des sexes préconisé par le programme d’action de Beijing.
“Elle entend amener les gouvernements, la société civile, les organisations internationales, le secteur privé et les bénéficiaires du développement, à repenser leur collaboration afin d’accélérer, partout dans le monde et dans tous les domaines, l’atteinte de résultats concrets
en matière d’égalité entre les sexes”, a précisé Mme Traoré.
Au plan national, en partenariat avec le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, ONU Femmes a entrepris de mobiliser la communauté autour de l’agenda genre défini à Beijing. Dans cette mobilisation, les jeunes, filles et garçons, qui sont les dirigeants de demain, constituent une des parties prenantes essentielles, a-t-elle indiqué.
Le lancement de la campagne a été salué par les autorités universitaires de Daloa et le préfet de région du Haut Sassandra et la direction régionale du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Le directeur régional du ministère de la famille, Digbeti Jean Gabin, a promis prendre attache avec les association de promotion du genre de l’université pour élaborer un programme d’activités relatif à l’égalité des sexes à Daloa.
ONU Femmes Côte d’Ivoire, avec l’appui de l’Ambassade de Suisse, accompagne le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à organiser la campagne de sensibilisation spécifique dans les université d’Abidjan, Daloa et Korhogo sur les objectifs d’égalité de Beijing à l’attention des étudiants, des enseignants et des membres du corps d’encadrement.
Source: Agence Ivoirienne de presse