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Côte d’Ivoire-AIP/ Les tapissiers de Bondoukou expriment leurs difficultés liées à l’accès au matériel de travail

Les tapissiers de Bondoukou ont exprimé les difficultés liées à l’accès au matériel de travail notamment, le bois qui demeure l’un des principaux matériaux dans la fabrication des fauteuils.

Accès difficile au matériel de travail

L’une des attractions de la ville de Bondoukou est sans doute l’exposition aux abords des rues de nombreux fauteuils de différents modèles mis en vente. Si cette activité est en plein essor, il n’en demeure pas moins que ceux qui l’exercent, notamment les tapissiers éprouvent de nombreuses difficultés pour s’acquérir le matériel notamment, le bois de teck. Ce qui les oblige souvent à se ravitailler dans un pays voisin ou dans d’autres villes de la Côte d’Ivoire.

Interrogés à ce sujet, Ouattara Abdoul Karim tapissier a fait savoir que la rareté du bois de teck dans la région de Bondoukou amène ses pairs à s’intéresser au bois comme l’iroko ou l’acajou dont l’accès reste difficile compte tenu, selon ses dires, de la législation rigide en rapport à la commercialisation de ces essences.

« On nous fatigue trop à cause de ces bois alors que c’est notre matière principale de travail », a-t-il désespérément lancé, plaidant auprès du Gouvernement pour leur faciliter la tâche. Il a avoué que plusieurs tapissiers se rendaient dans les villes de l’intérieur comme Adzopé, Abengourou ou Agnibilekro pour se procurer ces essences importantes pour le travail. Ce qui augmente les frais dans la fabrication des fauteuils.

Une autre variété de bois, difficile d’accès à Bondoukou est le bois de teck. Cette essence n’est pas exploitée par l’unique scierie de la ville, révèle, Anzoumana Bara, spécialiste dans la fabrication des fauteuils de maison et de voiture. Il a indiqué que les tapissiers sont obligés d’effectuer le voyage dans un pays voisin ou la législation concernant la commercialisation du bois de teck est plus souple, selon lui.

M. Anzoumana, s’est également plaint de la cherté des tissus, des contreplaqués et des mousses dont le prix a augmenté, freinant ainsi leur ardeur au travail.« Quand les prix augmentent cela ne nous donnent plus envie de travailler car on ne gagne plus assez d’argent comme avant », a-t-il déploré. Il a dénoncé les plaintes sans fondement des clients face à la cherté des fauteuils, ignorant les difficultés rencontrées par les tapissiers pour réaliser ces salons.

Source: Agence Ivoirienne de presse