La 2ème édition du salon de la future maman, prévue du 16 au 17 juillet 2021, sera dédiée à une sensibilisation des femmes sur l’hydrocéphalie et le spina-bifida, des pathologies qui s’attaquent aux enfants, a annoncé la commissaire de l’événement, Manfata Traoré épouse Diaby, lors d’une conférence de presse tenue vendredi 02 juillet 2021 à l’institut Léonard Devinci d’Abatta, dans la commune de Bingerville.
Selon des spécialistes, l’hydrocéphalie est une augmentation du volume du liquide céphalorachidien provocant une dilatation des ventricules cérébraux et du volume du crâne. Quant au spina-bifida, il est une malformation congénitale de l’arc postérieur des vertèbres sacrées ou lombaires.
« Quand il y a un trouble, il y a un trouble au niveau de la production, soit au niveau de la circulation, soit au niveau de la résorption. Ça peut entraîner hydrocéphalie. Chez les enfants, ça peut entraîner une augmentation du volume de la tête. Il y a plusieurs manifestations. Le spina est une malformation du système nerveux aussi qui se traduit par la présence d’une boule, le plus souvent dans le dos », a expliqué la neurochirurgienne Espérance Goualey.
Mme Goualey a souligné que l’hydrocéphalie et le spina-bifida représentent 20% de l’activité neurochirurgicale en Côte d’Ivoire. Dans le monde, un à quatre enfants sur 1000 naissances sont touchés par ces maladies dont le traitement, à ce jour, reste l’intervention chirurgicale.
La promotrice du salon, Mme Diaby, a souligné que l’objectif de l’activité est de répondre aux préoccupations des femmes enceintes en particulier.
Elle a précisé que 500 à 1000 personnes sont attendues aux expositions et aux conférences prévues à cet effet. Il est également prévu un dîner-gala en vue de lever des fonds pour soutenir l’ONG Ephrata qui milite pour la prise en charge des enfants atteints de l’hydrocéphalie et du spina-bifida.
La 1ère édition du salon s’est tenue en février 2018 et a consisté à sensibiliser les femmes enceintes à la pratique de la bonne grossesse tout restant belles, rappelle-t-on.
Source: Agence Ivoirienne de Presse