La présidente du Réseau ivoirien des femmes administrateurs (RIFAMED), Mme Assé Célestine, a appelé, jeudi 15 juillet 2021, les Ivoiriennes à se former sur la question de “l’ingénierie du genre” et à mutualiser leurs efforts pour solder le compte de la ségrégation dont elles ont été victimes à la base de leur éducation, à l’enfance, par rapport aux garçons.
“Les femmes doivent s’approprier les outils d’intégration du genre dans toutes les sphères de décision et de pouvoir”, a indiqué Assi Célestine lors d’un webinair sur la “Gouvernance au féminin”, troisième volet d’une réflexion organisée par l’Institut national des administrateurs de Côte d’Ivoire (INADCI) et le Réseau ivoirien des femmes administrateurs (RIFEMAD) sur cette question de la part des femmes au développement du continent africain.
Pour elle, les femmes doivent prendre les devants dans la lutte pour remonter le taux de 12-15% à 30% à moyen terme et 50% à terme, en termes de représentativité dans les instances de décisions et de représentations électives.
Selon les organisateurs de cette activité, “le continent regorge de précieux gisements de femmes compétentes, super diplômées, talentueuses et impliquées. Et pourtant elles restent sous représentées et en marge souvent de la prise de pouvoir”.
Il convient donc de renforcer leur présence à des postes de gouvernance qui ouvrirait la voie à d’autres femmes pour que leur engagement, grâce à des rôles de modèles, apporte “un style de management nouveau, créateur de richesses et de valeurs neuves “l’équilibre n’étant pas d’imposer des femmes à tout prix, mais de placer des femmes compétentes à des postes culturellement dévolus aux hommes”.
Volonté politique et active, voie légale, ou expériences de terrain, sont le leitmotiv de leurs initiatives pour mettre en œuvre de nouveaux modèles de développement qui visent à élargir de manière substantielle la participation des femmes dans le champ économique.
Source: Agence Ivoirienne de presse